La coupe du monde arrive à grands passements de jambes : le 14 Juin très exactement !
La France va gagner, c’est maintenant une certitude ! Et nous nous devons d’encourager nos petits bleus dignement tout au long de leur chemin de croix.
Puisque nous allons passer pendant un mois une partie de nos journées à regarder la TV, à manger des chips ou des pizzas, beugler et conspuer l’arbitre, nous nous devons de nous préparer. Et ce, pour éviter tout claquage.
C’est pour cela que JSMC vous propose ce gros Robert ni illustré, ni très sérieux, qui vous permettra de mieux comprendre les différents termes footballistiques, et ainsi de profiter pleinement des envolées lyriques de nos commentateurs.
Voici quelques rappels :
- Aile de pigeon : Un type de contrôle ou de frappe avec le côté du pied. On connaissait la posture du tigre ou du chat au yoga. Les footballeurs ont inventé la posture du pigeon. Malheureusement, peu sont capables de reproduire la grâce du noble animal.
- But casquette : Un but encaissé de façon idiote ou insolite. En cette belle année 1927, un gardien de Southampton qui aurait préféré qu’on oublie son nom, avait décidé de porter sa plus belle casquette. Celle-ci était visiblement un peu grande. La balle arrive vers lui, la casquette tombe sur ses yeux. Et c’est le drame, le ballon rentre dans les filets….
- Centre en première intention : C’est bien connu, leurs connexions neuronales ne sont pas les mêmes que les nôtres. Ils agissent un peu comme des bêtes, plus par instinct que par réflexion. Alors, on ne peut pas leur en vouloir, c’est biologique. Quand la balle arrive à lui et qu’il ne sait pas trop quoi en faire (ou qu’il n’a pas envie de réfléchir), le latéral envoie souvent une praline dans le paquet ; PAF ! Comme ça sans s’embêter. Quant à savoir si il existe des centres en deuxième ou troisième intention, c’est un tout autre sujet.
- Cirer le banc de touche : Quand tu ne joues pas et que tu t’ennuies, tu te trouves des activités ludiques, comme récurer le banc. Ça fait gagner du temps aux équipes de nettoyage.
- Corner à la rémoise : Non, ce n’est pas mon ami Rémi qui en est l’inventeur mais le stade de Reims. Le ballon est passé à un coéquipier en retrait pour ensuite être éventuellement centré.
- Coup de pied arrêté : Il en existe deux versions : celle du taekwondo aussi nommé » Bandé tollyio tchagui « , et celle du foot communément appelée » coup franc « .
- Coup de pied de coin : Le joueur qui est puni prend le ballon et va bouder dans le coin du terrain. S’il en a l’envie, il peut la renvoyer à ses petits copains.
- Coup du sombrero : Un geste technique probablement inventé par un mexicain qui consiste à lober son adversaire. Arriba ! Arriba !
- Couverture de balle : Plutôt utilisé en hiver. On cajole la balle, on la garde bien contre soi pour ne pas qu’elle attrape froid ou qu’elle ne finisse entre les pieds d’un adversaire.
- Douzième homme : » Toi plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent. Plus lui, plus elle, plus tous ceux qui sont seuls… Allez venez et entrez dans la danse ! « . En bref, le foot, c’est une grande famille.
- Joueur en bois ou en carton : Ça c’est juste moi. Un joueur qui pourrait être remplacé par pépé Maurice sans que la physionomie du match ne change.
- Lulu: la lucarne ou la lunette, les petits coins en haut à gauche et à droite des cages qui ont été conçus pour humilier les gardiens. Sinon, le métier de goal serait le plus beau métier du monde. N’est-ce pas Mr Karius?
- Marquage à la culotte : L’expression est très imagée. Quand on sent l’odeur du slip de son vis-à-vis, c’est que le marquage à la culotte est très réussi.
- Mettre le pied sur le ballon : Alors oui ! Quoi de plus normal que de mettre son pied sur le ballon quand on joue au football (doit-on vraiment rappeler l’étymologie de ce sport ?). Bon, eh bien là, on met un peu plus longtemps le pied dessus. L’air de dire » c’est le mien » d’un air de défi. Une histoire d’amour se crée alors entre les joueurs d’une équipe et le ballon. Un ménage à plusieurs mais avec les pieds au lieu d’autres parties du corps en somme. On peut dire aussi : temporiser, jouer à la passe à dix.
- Panenka : On doit pouvoir trouver une spécialité argentine qui porte ce nom. Pour moi ce serait un petit chausson fourré à la viande et aux poivrons. J’en ai l’eau à la bouche… Mais dans les sports de ballon lors d’un penalty, cela consiste à frapper la balle d’une pichenette vers le centre du but en espérant que le gardien plonge d’un côté.
- Pied carré : On parle ici d’une difformité osseuse qui empêche de tirer dans la direction voulue. J’en souffre personnellement.
- Toile d’araignée : Elle est placée à un endroit qui nécessite un bon petit coup de nettoyage, c’est à dire dans les lucarnes.
- Une-deux : C’est malheureusement uniquement jusque là que les joueurs savent compter. C’est d’ailleurs pour celà qu’ils ont souvent du mal à enchaîner trois passes d’affilées.
- Velléités offensives : Un mot bien compliqué, peu connu des attaquants d’ailleurs. Ils lui préfèrent la phrase : » moi vouloir marquer but ! « .
- Virgule : Un geste technique que les sponsorisés Adidas n’ont pas le droit d’utiliser sur le terrain.
Et c’est sur cette virgule que je mets un point final à ce glossaire. En espérant n’avoir rien oublié de primordial. Et que vous pourrez ainsi profiter de ce magnifique mondial sans avoir à consulter sans cesse Google.
Allez la France !

Equipe de France 1998 – France / Croatie – 08.07.1998 – Zidane -Blanc – Guivarch – Desailly – Thuram -Petit -Karembeu – Djorkaeff -Deschamps – Lizarazu – Barthez Coupe du Monde – Stade de France