On ne peut plus aller se promener dans les coins branchés sans tomber sur les fameux « hipster ». Barbe taillée, attitude cool et look travaillé, ils sont de plus en plus nombreux à faire partie de la branchitude du moment. Une tribu qui grossit de jour en jour mais sans vraiment connaitre l’origine du terme.
Le mouvement est né en Amérique, dans les années 40 où les Jazzmans étaient des vedettes et remplissaient les clubs. Dans une culture où il ne fut pas bon d’être noir, les hipsters étaient des blancs qui revendiquaient leur amour pour le jazz et se différenciaient par leur style de vie proche de la culture noire. Au delà de l’aspect vestimentaire, ils étaient considérés comme possédant un esprit non conformiste et plus avancé que la moyenne de la population.
Du passé au retour du mouvement
Il est bien connu que la mode est un éternel recommencement, manipulation des marques ou simple tendance qui s’impose, retour sur le début du Hipster moderne :
Dans les années 2000, une marque sort du lot , American Apparel, entreprise sulfureuse aux publicités plus que controversées, qui pour quelques dollars, propose des vêtements « différents » pour créer sa propre identité. Une étude affirme qu’à cette époque 35% du placard d’un hipster venait de chez American Apparel. Mais l’époque dorée est finie pour cette enseigne qui a perdu son éclat et son succès alors que le mouvement, lui, ne fait que grandir et s’étendre dans les quatre coins du monde.
Attention, le hipster aime montrer son tatouage en mettant sa main derrière sa tête
Au delà du look, ce qui donne envie est la façon d’être, de vivre et de participer à une vision plus cool et plus intellectuelle de ce qui nous entoure. Rejet de la surconsommation, de la musique commerciale et de l’étalage de richesse, l’Hipster possède une grande ouverture d’esprit et aime jouer sur le mélange des genres qui enrichi sa personnalité et lui permet de se différencier. Il est né libre de corps et d’esprit et compte le rester.
Et maintenant
Le terme est devenu générique, il suffit d’avoir une barbe et une chemise à carreaux pour faire partie de la bande. Le bucheron n’a plus d’effort à faire pour être branché. Plus sérieusement, le concept est bel et bien fini, fini les convictions: on s’habille ainsi pour être à la « mode ». Si on demande aux adeptes du style l’origine, il est rare d’avoir la bonne réponse. Aujourd’hui finalement être Hipster serait peut être de se couper la barbe et de porter un costume pour se différencier vraiment de la masse.
Philippe Gueguen
Hipster à succés
- Philippe Gueguen, cet homme de soixante ans au look affirmé est devenu malgré lui une véritable star aux États-Unis et bien sur en France son pays d’origine.
- Chet Faker, un chanteur barbu et fier de l’être qui déchaîne les passions avec ses vidéos sur Youtube.
- Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, non je déconne, même si le début de barbe est vraiment là 😉
Je finirais juste par cette petite phrase simple: lorsqu’un cycle est sur la fin, un nouveau débute, bienvenue au « Yuccies ».
[…] tout le monde en a que si l’on voit un homme qui n’en porte pas, il semble être étrange. Le style hipster a pas mal de conséquences sur la vente de rasoir, mais quels sont en réalité ces […]