Tout d’abord, faisons le tour du propriétaire. Dead Space est un jeu édité par Electronic Arts et développé par Visceral Games. Il existe deux volets à ce jeu dont le premier est sorti en octobre 2008. Il est présent sur Pc, Ps3 et Xbox360.
Maintenant, passons au vif du sujet. Dead Space se passe dans l’espace, où nos peurs les plus répandues sont mises à rudes épreuves. Pourtant, tout commence par une banale mission de sauvetage. Vous incarnez Isaac Clark, un ingénieur venu pour réparer l’USG Ishimura, gigantesque vaisseau spatial. Mais un univers glauque, trash, sale et angoissant vous attend pendant plus de 20 heures de jeux, si vous faites les deux volets. Dès le début, le ton est donné. Qui dit ingénieur, dit pas d’arme… Même pas le pied de biche de Half Life ou la clef a molette de Bioshock. Non, rien pour vous défendre lors votre première rencontre avec les nouveaux hôtes de l’Ishimura. L’arsenal d’arme vous sera donné au fur et à mesure mais les munitions seront rares et contribuera au sentiment de vulnérabilité. Malgré un jeu à la 3ème personne, rien n’entrave votre vue car il n’y a pas de barre à l’écran (HUB). Toutes les informations sont données grâce à des lumières dans le dos d’Isaac. Lumières qui seront bien des fois les seules dans la pénombre des couloirs du vaisseau.
Isaac, comme tout humain, ne fera pas des galipettes dans tous les sens ; il a les deux pieds bien ancrés au sol mais il sait tirer ET marcher contrairement à Chris Redfield et ses compatriotes. Ce frêle ingénieur, vous mènera dans un univers qui s’intensifie d’heure en heure sans jamais vous laisser souffler.
L’ambiance sonore du jeu est bluffante. La musique, ou son absence, ne fait qu’accentuer notre angoisse et les bruitages excellents, vous plongent totalement dans le contexte. A tel point que le moindre bruit qu’il soit dans le jeu ou chez vous, vous donne des frissons.
En conclusion, Dead Space a su tirer le meilleur du cinéma d’horreur et du jeu vidéo pour vous offrir une expérience vidéoludique inoubliable. Vous sortirez de vos séances de jeux angoissés et fatigués. Il me reste plus qu’à vous souhaiter bon cauchemar….